Skip Navigation

Nouvelles


Commotions cérébrales : ce que vous devez savoir


Les commotions cérébrales et le syndrome post-commotion ont fait couler beaucoup d’encre. La commotion cérébrale, également désignée sous le nom de « traumatisme cranio-cérébral léger » (TCCL), est une lésion cérébrale causée par un coup ou une secousse à la tête, au visage ou au cou. En général, la commotion cérébrale n’entraîne pas d’invalidité permanente, et les symptômes se résorbent en quelques jours ou quelques semaines.

Quels sont les symptômes?

Les symptômes peuvent durer quelques minutes, quelques heures ou encore plusieurs semaines. Étant donné que les symptômes ne se manifestent pas toujours immédiatement, il est important d’être bien conscient de tout changement physique, cognitif ou émotionnel. Parmi les symptômes communs qui peuvent apparaître, notons : les maux de tête, l’étourdissement, la sensibilité à la lumière ou au bruit, la dépression, l’anxiété, la difficulté à se concentrer ou à se souvenir de certaines choses, la fatigue ou la léthargie, et la nausée ou les vomissements.

Quand consulter un médecin

On doit consulter son médecin ou se rendre à l’urgence lorsqu’on subit une blessure à la tête qui cause de la confusion ou des pertes de mémoire, même si l’on n’a pas perdu conscience. Un professionnel de la santé est seul apte à confirmer qu’il n’y a pas de problème plus sérieux. Le médecin déterminera si des examens médicaux supplémentaires sont nécessaires; cependant, un seul examen ne suffit pas pour démontrer qu’une personne a subi une commotion cérébrale. On fera souvent subir au patient une tomodensitométrie ou un examen par IRM pour détecter toute lésion cérébrale.

Les outils d’évaluation standardisés sont également importants lors de l’évaluation et du suivi du patient. Les spécialistes en médecine sportive ont recours à un questionnaire comme l’outil d’évaluation de la commotion dans le sport (SCAT).

Rétablissement

Le rétablissement d’une commotion cérébrale se fait naturellement dans la plupart des cas : dans une proportion de 80 à 90 % des cas, le cerveau se guérit lui-même. Bien des traitements offerts aux patients n’ajoutent rien au rétablissement naturel du corps. Les symptômes d’une commotion cérébrale s’améliorent graduellement avec le temps et ne devraient pas s’aggraver. Étant donné que la plupart des symptômes de la commotion cérébrale disparaissent dans les quelques semaines ou mois qui suivent la blessure, on doit rassurer les victimes en leur disant que le temps et le repos constituent la meilleure thérapie. De plus, l’éducation sur la commotion cérébrale et ses symptômes peut atténuer certaines craintes et conférer une plus grande tranquillité d’esprit aux victimes.

Les traitements prescrits visent à atténuer les symptômes précis des patients, notamment en évitant les activités qui aggravent les symptômes, jusqu’à ce qu’il soit possible de les réintroduire graduellement sans aggravation ou récurrence des symptômes. Par exemple, si une victime de commotion cérébrale se plaint de maux de tête, de difficulté à trouver ses mots, de problèmes de mémoire et de sensibilité à la lumière, elle doit éviter toute stimulation du cerveau en évitant de regarder la télévision, d’utiliser un ordinateur ou tout autre appareil électronique et en se reposant dans un endroit peu éclairé ou en portant des lunettes de soleil.

Il est rare que les symptômes de la commotion cérébrale durent plus de trois mois. Si la personne éprouve de nouveaux symptômes ou des symptômes plus aigus, ou qu’elle montre des signes plus importants de dépression ou d’anxiété après une commotion cérébrale, on peut envisager des examens ou un traitement plus poussés.

Besoin d’aide?
x
Resources utiles