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Mois de la sensibilisation au cancer du sein : Prévention et détection précoce
Le mois de la sensibilisation au cancer du sein commence le 1er octobre, au Canada et dans de nombreux pays partout dans le monde. Le cancer du sein est le deuxième cancer le plus fréquent au Canada, et le plus fréquent chez les Canadiennes.1 Selon l’Agence de la santé publique du Canada, environ une Canadienne sur huit recevra un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie.1
À l’heure actuelle, il n’y a pas une seule cause identifiable du cancer du sein. Les recherches montrent que certaines personnes sont davantage à risque de développer la maladie que d’autres, en raison de facteurs comme le sexe, l’âge, le statut reproducteur, les antécédents familiaux en matière de cancer du sein et du cancer de l’ovaire et des mutations du gène BRCA, entre autres conditions génétiques et facteurs environnementaux.2
Il n’est pas possible de garantir la prévention complète du développement du cancer du sein, mais des études récentes dans le domaine indiquent que les changements de mode de vie suivants peuvent vous aider à réduire le risque de souffrir de ce cancer :
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Faire de l’activité physique
Des études donnent fortement à penser que l’exercice réduit les risques de cancer du sein.3 Il est recommandé de faire de l’exercice pendant au moins 30 minutes par jour. Votre choix d’activité physique dépend entièrement de vous. Qu’il s’agisse de faire du vélo pour se rendre au travail, de faire une promenade à l’heure du dîner ou de s’entraîner au gymnase la fin de semaine, essayez de trouver une activité physique que vous aimez et qui correspond à votre mode de vie, ce qui lui permettra de s’intégrer à votre routine quotidienne.
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Surveiller les variations dans votre poids
Le risque de développer le cancer du sein augmente chez les personnes obèses, particulièrement chez les femmes après la ménopause. Des études récentes montrent que les femmes qui ont un indice de masse corporelle (IMC) de 31,1 ou plus sont 2,5 fois plus à risque de développer le cancer du sein que celle dont l’IMC est de 22,6 ou moins.2 Cette différence s’explique par le rôle primordial que joue l’œstrogène dans le développement du cancer du sein, selon la dose d’œstrogène que le tissu mammaire reçoit dans le temps. La présence de plus de tissus adipeux peut augmenter les niveaux d’œstrogène et donc augmenter votre risque de développer le cancer du sein. Parlez à votre médecin de votre IMC actuel pour déterminer si vous êtes à risque et travailler avec lui ou elle pour mettre au point un plan de réduction du poids, si nécessaire.
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Arrêter de fumer
Des études se poursuivent pour déterminer l’ensemble des répercussions du tabagisme, et de la fumée secondaire, sur le développement du cancer du sein. Ceci dit, des études ont montré qu’il y a bel et bien une relation entre le tabagisme actif et le cancer du sein, autant chez les femmes préménopausées que post-ménopausées.2 Si vous êtes une fumeuse active, songez à cesser de fumer maintenant. De nombreuses ressources gratuites sont disponibles, comme la téléassistance pour fumeurs de la Société canadienne du cancer,4 pour vous aider à trouver les personnes, le plan et l’appui dont vous avez besoin pour cesser de fumer pour de bon.
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Manger des fruits et légumes
Une étude menée par la Harvard T.H. Chan School of Public Health a conclu que les femmes qui mangeaient plus de 5,5 portions de fruits et légumes chaque jour couraient un risque 11 % moins élevé de développer le cancer du sein que celles qui mangeaient 2,5 portions ou moins.5 Vous devriez tenter de consommer de 5 à 10 portions de fruits et légumes par jour. De plus, choisissez des fruits et légumes riches en composés ayant des propriétés anticancéreuses, comme les antioxydants et des éléments phytochimiques. Vous en retrouverez notamment dans des carottes, des ignames, le brocoli, du chou-fleur, du chou frisé et des bleuets. Jetez un coup d’œil à la plus récente édition du guide alimentaire canadien pour en savoir plus sur une diète saine.6
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Limiter ou éviter l’alcool
Saviez-vous qu’un seul verre d’alcool par jour suffit à augmenter le risque qu’une femme développe le cancer du sein?2 Le risque augmente en fonction de la quantité d’alcool consommée. On croit que l’alcool est susceptible de faire augmenter les taux d’œstrogène, ce qui est lié à des risques plus élevés de développer le cancer du sein. Songez à éliminer ou à diminuer votre consommation d’alcool pour réduire votre risque.
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Parler du dépistage du cancer du sein à son médecin
Les tests de dépistage du cancer du sein peuvent aider à diagnostiquer la maladie avant même l’apparition de symptômes. Si le cancer du sein est diagnostiqué et traité de façon active, les chances de réussite des traitements sont plus élevées.7 Des études suggèrent qu’un diagnostic hâtif permet d’identifier le cancer à un stade où les traitements seront plus efficaces que plus tard.8
La Société canadienne du cancer recommande aux femmes de 50 à 74 ans de passer une mammographie de dépistage, effectuée par un professionnel de la santé, une fois tous les deux ans. Si vous êtes une femme âgée de 40 à 49 ans, ou de plus de 75 ans, on vous recommande de parler à votre médecin de votre risque actuel de développer le cancer du sein et pour savoir si vous devriez prendre rendez-vous pour une mammographie.
Programme Carepath de navigation des soins du cancer
Le programme Carepath de navigation des soins du cancer, le programme Carepath de soutien des survivants du cancer et la Ligne Carepath de renseignements sur le cancer peuvent aider les personnes que le cancer a touchées à s’y retrouver dans le système de soins de santé, afin de recevoir le meilleur traitement et le meilleur soutien possible. Détails complets au https://raeo.carepath.ca/.